Rimaille
pour batailler dans la police des caractères des peuples d’ici ou
d’ailleurs. Le climat des clivages crée ou entretient ces clivages
même qu'il nous faut récuser. Vaincre ou convaincre dans un sursaut
de juste ritournelle quand la parole faillit.
Mais
si pour parvenir à nos fins sans férir aucun coup il nous fallait
enrubanner le vent de l’après–tout.
Mais
si pour revenir à la case du départ, celle de l’oncle, il nous
faut faire le grand Giro de nos passerelles et passereaux avec nos
bataves.
Alors
nous nous fierons aux versets incrédules qui tiennent lieu de
gréement au radeau de nos rues... dans le débarquement des ombres.
Alors
nous louerons nos pensées ingénues dans la carène battue de nos
flancs imprévus et comme un iceberg intact, nous puiserons dans
l’âtre une chaleur inconnue...
Et
nous virerons à l’amer dans la mer de nos pères...
Nous
coucherons nus dans l’enclave des esclaves le long des havres du
Portugal de nos rêves.
Et
nous hululerons de lugubres chansons avec comme instruments des
clochers sans aucun carillon. Le temps de déboucher de vieilles et
dives bouteilles pour porter au fin fond notre cutter vermeil pasteur
de dignes lots semencier des semaines pour semailler le monde dans
l’arène des impurs
Rimailler
pour crevasser les partis pris sincères
Sonnailler
l’infini pour des infinitifs
Dans
la crinière oblongue de nos coutelleries vives
Ce
rictus, constant sourire de nos dents longues
Et
le libre examen des crocs et de leurs noms
De
leurs prouesses
Soubresaut
havresac de nos rondes océans
Ce
qui reste à la fin c’est la Mecque des mectons
C’est
le doux couteau noir de nos joues sans caveau
Les
mots pour les mots.
Un
soupir falot sur une face qui nous pile
Ce
rictus au sentier luminophore et vrai
Le
combat finaliste des idées dans la lice
Comme
un retour sur soi après des années vides
Vides
du sens caché que ces mots n’ont jamais
Car
il reste toujours un rien de soi
Dans
le produit fini de nos humbles trépas.
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