jeudi 15 janvier 2015

Je pense donc je suis, mais il reste le poussiéreux devenir de mon être dans la cimaise de mon musée de souvenirs…
Je pense...
Coucher de soleil à Prague...  ou bien lever d'astre incertain ??? photo retrouvée, venant de je ne sais où...
mais je reste sceptique comme une fausse note…. sur le clavier de mes insomnies
Il y a des lumières froides sur ma route trop touristique pour mes pas d’animal habitué à ses chemins à lui…
Je suis piégé par l’infime regard du monde qui ruisselle d’incontinence. L’avenir nous nargue de son lointain proche, le passé nous dribble avec aisance, le présent nous perd de vue comme un regard fuyant qui s’embrume déjà aux contumaces de la ville
Comme d’habitude le vent se lève à la même heure, emportant avec lui ça et là des litiges de corolles, des couronnes mortuaires et des simplicités vraies.
Adieu la soupe chimique et le ventre en poupe, car le pourpre poupon de mes pétéchies se revêt de l’horreur d’une lumière trop crue
Aube qu’on assassine comme prise de remords tu remets ta livrée, tu te livres à nous avec candeur dans les splendeurs de la matrice aurorale
Un clochard meurt doucement tandis que tu déploies ton châle sur les choses, suaire incertain au devenir sans fin
Serti d’étoiles le ciel fait son lavage quotidien et peu à peu les taches stellaires ou quasi stellaires décampent dans un bruissement feutré
Arrimage de la nuit dans les profonds demains, le sceau se met dans la cire molle de la matière vivante et imprime son vouloir en un seul exemplaire
Il me reste la débandade de velours le rythme incessant du labour de la ville et les menottes grises des fenêtres qui se débarricadent peu à peu
Un enfant est mort aussi dans les bras de la nuit, le ventre appuyé sur sa couche insolite et les pleurs du malheur de la vie sans demain reviennent courroucer le vide-ordures du monde…
Supplice du sublime dans l’indifférencié comme un dard empoisonné d’émotion dans le délibéré
Le jour se fait autan, en importe le vent et je prie comme un petit enfant, ému de soudaineté, revenu je suis rendu et là je m’agenouille dans la poussière de la chambre 
Le mois passé je crois je me suis décidé


lundi 9 mars 2009

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