Émilie,
C'est avec une certaine émotion que je
t'écris.
Il me semble parfois te voir dans mes
rêveries
Entre deux grands mouchoirs tendus
Tu m'apparais complètement nue
Et je me mire dans ton regard
Mi-moqueur, mi-interrogateur
Comme un croisement dû au hasard
Et au plus vrai des purs bonheurs
Ma belle Émilie
Par toi je revis
Mon oriflamme
Oui, toi, ma femme
Qui te répands
Comme une enfant
Au toboggan des éclats de rire
Et des paroles qui nous inspirent
Tu m'as pris au doux lasso
Photo tirée du film "Roads of Kiarostami" |
D'un clin d’œil langoureux
Comme un habile gaucho
Maint'nant j'suis amoureux
Tu m'as pris en toi
Comme une simple proie
Ton pouvoir discrétionnaire
m'a rendu bien débonnaire
Aussi
Je t'aime à jamais et je veux
- N'oublie pas mes propos s'il fait
gris -
Je t'aime à jamais et je veux
- N'oublie pas mes gestes alanguis -
Je t'aime à jamais et je veux
Te souhaiter oh oui ! te souhaiter,
Mes meilleurs vœux mon Empyrée
Émilie Itry-Delittry
Ma chérie
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire