Fuligine de tes cheveux
Aux premiers rangs des cœurs
Fuligineuse libellule sur un chemin de la Réserve ornithologique du Pont de Gau |
Un bleu si calme et si serein
Comme un incertain souvenir
Pourtant si vif
Un retour sur
soi
L’abrutissement de nos rêves de nos
lois
Dans l’aubier infus de ton haleine
Comme le retour d’une
longue peine
Aussi
J’ai déharnaché mon âme
Mon regard dans le tien
Comme un aquarium aux requins
Où je passe pour un faux parnasse
Un habitant désarrimé
Sage
comme un doux migrant
Héron gris cendré (?) au Parc ornithologique du Pont de Gau |
Qui se débat avec la langue
Pour masquer une sorte d'insouciance
Son ignorance
pourtant si docte
Maintenant qu'il est arrivé
Vif-argent de ta prunelle
Comme un diamant, un silex, un glyphe
Et moi qui pends la crémaillère
A mes regrets
De ne pas t’avoir connue
Plus vite
De ne pas savoir te donner le change
Aux prises avec les codes
Les lois tout ce qu’ont fait les
hommes
Qui ne pensaient qu’à eux
Pourtant si vif
Ce retour sur toi
Dans la pénombre d’un coin de bar
Au fond d’une taverne sans sésame
Aux séismes de la table bancale
J’oppose mon coude
Je prends ma tête
Je la penche vers toi
Je t'écoute
Je t'écoute
Toujours au Parc Ornithologique du Pont de Gau, 13460 Stes Maries de la mer, crâne de chouette (?) |
J'aimerais te dire :
Pense un peu à toi
A travers tes souvenances
Tous les contresens de l'absenceA travers tes souvenances
Tes réminiscences
En solitaire
Tes pas de danse
Sur la banquette
Je te le dis :
Tu n'entends pas
Je te le dis :
Tu n'entends pas
Mais...
Tu me quittes
Au soupirail un chat se cache
Et je reprends mes vieilles cartes
Tu pars
Me promettant un sourire
Bien incertain…
Alors je dis :
A demain
vendredi 3 novembre 2006
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