samedi 12 septembre 2015

Cendres dispersées...

Fuligine de tes cheveux
Aux premiers rangs des cœurs

Fuligineuse libellule sur un chemin de la Réserve ornithologique du Pont de Gau
Un bleu si calme et si serein
Comme un incertain souvenir

Pourtant si vif
Un retour sur soi

L’abrutissement de nos rêves de nos lois

Dans l’aubier infus de ton haleine
Comme le retour d’une longue peine

Aussi 

J’ai déharnaché mon âme

Mon regard dans le tien
Comme un aquarium aux requins

Où je passe pour un faux parnasse
Un habitant désarrimé

Sage comme un doux migrant
Héron gris cendré (?)  au Parc ornithologique du Pont de Gau
Qui se débat avec la langue

Pour masquer une sorte d'insouciance

Son ignorance 
pourtant si docte

Maintenant qu'il est arrivé

Vif-argent de ta prunelle
Comme un diamant, un silex, un glyphe

Et moi qui pends la crémaillère 
A mes regrets
De ne pas t’avoir connue
Plus vite

De ne pas savoir te donner le change
Aux prises avec les codes

Les lois tout ce qu’ont fait les hommes 
Qui ne pensaient qu’à eux

Pourtant si vif
Ce retour sur toi

Dans la pénombre d’un coin de bar

Au fond d’une taverne sans sésame
Aux séismes de la table bancale

J’oppose mon coude
Je prends ma tête
Je la penche vers toi

Je t'écoute

Toujours au Parc Ornithologique du Pont de Gau, 13460 Stes Maries de la mer, crâne de chouette (?)
















J'aimerais te dire :
Pense un peu à toi

A travers tes souvenances
Tous les contresens de l'absence

Tes réminiscences 
En solitaire
Tes pas de danse
Sur la banquette

Je te le dis :
Tu n'entends pas

Mais...
Tu me quittes

Au soupirail un chat se cache

Et je reprends mes vieilles cartes

Tu pars
Me promettant un sourire
Bien incertain…

Alors je dis :
A demain

vendredi 3 novembre 2006



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