vendredi 20 mars 2015

Vézelay


Richesse ambrée, douleur cassée
Un rien étouffe un tout libère
Je prends le virage vers le temps
Celui qu’on prend, celui qu’on perd

C’est pour lundi après-midi
Un doux souvenir et un rappel
Comme si la lune valait plus cher
Que tous les temples de l’après
Musée du Louvre

Douce retouche sur le tableau
Un peu décati par l’usure
Des couleurs reviennent et revivent
C’est un cadeau de l’art abstrait

Un rien qui décore ton enfer
Un rire un sou un empire
Tu fais le tabellion manqué
Comme si demain, demain venait
En s'insinuant dans le présent

Ricercare doré sur fonds de commerce
Un peuplement danse et me transporte

Et fait des ruines de me
s cohortes
Flanquées d’un flambeau vacillant
Dans le brouillard des rues grisées

Sur le buvard évaporé
Comme une tache, une patte de mouche
Qui signe la toile de nos amours

Sur le dôme étiré de la colline éternelle
Éphémère et repliée sur elle-même.


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