La noblesse de tes jours
Habillée de guipures
De dentelles de rosée
De gouttes d’eau épures
Tu parais enfanter
Des cortèges de beautés
Des tableaux épousant
le pastel étoffé
Par la lave d’un volcan
Confrontés à ce vrai
Porté par de l’étrange
Qui stipule et décrète
Qui stipule et décrète
La couleur de nos blés
Aux fadaises toutes prêtes
Aux idées reçues
Aux vieux stéréotypes
Aux santons bien repus
Mille fois trépassés
Tu opposes la grippe
De nos enchifrenés
Tu t’opposes
Étonnante
Comme si plus fringante
A ces petites roses
Qui peuplent nos allées
Tu donnes à l’impure
Une chance d’aimer
Comme un cadeau qui dure
Dans l’aube assassinée
Les enfants sont des êtres
Qu’il ne faut pas blesser
Ah ! toi tu leur fais fête
De tant les approuver
Tu gravis les montagnes
Aux ravins de vertige
Et tu planes dans ton pagne
Avec l’art de la pige
Que souvent tu rédiges
C’est ainsi que je t’aime
A ne savoir t’aider
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