Guadeloupe été 2005
Retour des Saintes "Rien, cette écume, vierge vers..."
S. Mallarmé
S. Mallarmé
Dans
l’absolue fenaison de mon Ricoeur salé
Que
reste-t-il au fond de nos êtres falots
De nos
épeires fermées
De nos pas
alourdis de sabots délétères
Ce rein
vermineux
Cette
alopécie du souvenir
Et le méli-mélo du qu’en dira la voisine)
Ce rien
fulminant, grand écart du hasard
La
rencontre fertilisée du square et de l’heure
A féconder…
Avoir les
doigts émoustillés d’étoiles
Un cœur
parnasse et morceau d’art
Truculent
comme une nasse
Pleine de
remuements
Dans tous
les tremblements et les palpitations
Du vivant
sémaphore
Espèce de
fanal, de phare, et Belphégor
Surnageant
dans la vase
M'enrichissant de rimes
Sélénotropes avec des vasques
Cimentées
d’or
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