dimanche 15 mars 2015



La poulie

Des armoiries aux tons provocants
Et professionnels
La Cité interdite
Quelle espèce de pouvoir pour les grands
De cette ombre

Cravacher pour atteindre le premier
L’ovule au sens fort, le recul de la mort

Quelques desiderata de volontaires
Qui ont ouf tous gagné leur misère
Espéré atteindre le jour
Sans pouvoir occulter
Le prévaricateur qui invalide

Ah si nous étions poussière aux pieds d’un monstre
Nous aurions la forme austère d’un pousse-pousse
Quel tireur de rickshaw pourrait nous sortir
De la motte de terre

Qui colle aux fesses du glébeux comme un rond-de-cuir
Qui renforce le pantalon décadent
Quo vadis amigo tu es des nôtres

La danse sur un bateau, lac Erhai, Chine
Nous œuvrons dans le noir pour le bien de la lumière
Pour arriver à persuader la matière première
L’imagerie médicale nous fait angle et crinière

Que de soucis dans l’arbre gris
Cette course la tête la première
Encore un premier avant le premier
Encore une anse à accrocher
A accorder comme une guitare

Dans la bourse frimeuse de nos bleus
Parler parler pour étriper
Un art à vaincre avant l’apprêt

Coulure des mots et des coliques
Un plâtras glauque et un fond de pantalon
Absorbant pour les énurétiques

Je pense que je dis n’importe quoi
Ça me console de tout ça
Cette jetée où s’arriment les bateaux

Qui ont couru les sept mers et les 3 océans
Avant que de mouiller (quel mot étrange)
Dans les havres de guerre économiquement

C’est toute l’appréhension des mousses
Moussaillons

C'est-à-dire des mousses débutants dans leur habit bleu et blanc
Guadeloupe, une écorce ensoleillée
Car avant la marine marchande il y a l’amirauté

Et nous traînons nos guêtres du côté des partants

Que de bavures que de baveux
Dans les flots amers
Dans les amers flottants 

A demain matin si tu veux

Che vuoi ?

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