Des armoiries aux tons provocants
Et professionnels
De cette ombre
Cravacher pour atteindre le premier
L’ovule au sens fort, le recul de la
mort
Quelques desiderata de volontaires
Qui ont ouf tous gagné leur misère
Espéré atteindre le jour
Sans pouvoir occulter
Le prévaricateur qui invalide
Ah si nous étions poussière aux pieds
d’un monstre
Nous aurions la forme austère d’un
pousse-pousse
Quel tireur de rickshaw pourrait nous
sortir
De la motte de terre
Qui colle aux fesses du glébeux comme
un rond-de-cuir
Qui renforce le pantalon décadent
Quo vadis amigo tu es des nôtres
Pour arriver à persuader la matière
première
L’imagerie médicale nous fait angle
et crinière
Que de soucis dans l’arbre gris
Cette course la tête la première
Encore un premier avant le premier
Encore une anse à accrocher
A accorder comme une guitare
Dans la bourse frimeuse de nos bleus
Parler parler pour étriper
Un art à vaincre avant l’apprêt
Coulure des mots et des coliques
Un plâtras glauque et un fond de
pantalon
Absorbant pour les énurétiques
Je pense que je dis n’importe quoi
Ça me console de tout ça
Cette jetée où s’arriment les
bateaux
Qui ont couru les sept mers et les 3
océans
Avant que de mouiller (quel mot
étrange)
Dans les havres de guerre
économiquement
C’est toute l’appréhension des
mousses
Moussaillons
C'est-à-dire des mousses débutants
dans leur habit bleu et blanc
Et nous traînons nos guêtres du côté
des partants
Que de bavures que de baveux
Dans les flots amers
Dans les amers flottants
A demain matin si tu veux
Che vuoi ?
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