lundi 27 novembre 2017

Le Noël de trop ?





J’aurais voulu changer le monde, mais personne ne m’a cru, sauf des niais, à croître comme un brun sépia sur une photo ancienne, à croire que j’en suis un, non, je n’en suis pas un, dites-vous, je suis LE niais.

Mais je le niais. 

Et ma naissance est un travail sans fin, je suis comme constamment accouché de mes niaiseries, et oh ! tout ce que j’écris a le goût et la cendre de la niaiserie naissante, de ce nystagmus de l’âme, qui bleuit l’œil ou plutôt la vision et empêche la simplicité.

Je me décore moi-même comme un sapin de Noël automate et futile. 

Car non ce n’est pas, ce n’a pas été, ce ne sera pas Noël. 

Jamais.