Le point de vue critique développé
par une langue praxis de la « chose » universitaire,
permet l’assise partagée avec les pairs, dans une perspective
fondatrice de l’habitus intellectuel et académique. S’habituer à
la dure - mais parfois excitante – exigence de la pure réalité,
c’est tomber dans les rets du réel, si possible.
Mais rien ne vient étayer l’approche, qui serait réellement l’embase de la vérité. Des vérités isolées, îlots émergeant d’une atmosphère insaisissable, sont reconnus ou même générés en archipels signifiants.
Mais rien ne vient étayer l’approche, qui serait réellement l’embase de la vérité. Des vérités isolées, îlots émergeant d’une atmosphère insaisissable, sont reconnus ou même générés en archipels signifiants.
Chercher des régularités, des
structures, organiser en système les aléas cauteleux de ce réel
qu’on n’aborde que par l’aiguisement des sens, voilà le
programme et le Gosplan de l’universitaire, plus grand s’il est
en réussite, si, en mâchant les monstres et leurs déjections du
passé récent, en analysant les penseurs ayant bouté une
appréhension directe et adopté l’appréhension intellectualisée,
il parvient à recracher la synthèse en la transformant par une
alchimie relativement –appuyons sur ce relativement – complexe et
simplificatrice à la fois. Faire une grille de lecture de ce réel,
sorte d'échappatoire à notre continent intérieur bardé de
certitudes.
Il s’agit ma foi, de ma part, d’une approche à la Bourdieu, mais malhabile, un Bourdieu mal digéré, ou prédigéré, ou les deux à la fois.
Il s’agit ma foi, de ma part, d’une approche à la Bourdieu, mais malhabile, un Bourdieu mal digéré, ou prédigéré, ou les deux à la fois.
© M. MM |
Le vin qu’on tire des meilleurs
cépages ne peut être que bon dit-on, mais si c’est un Bourgogne,
il peut être lourd, un peu empesé, pas forcément « bon »
pour d’aucuns. Affaire de goût seulement ? Pas forcément :
des critères objectifs même si quelque peu inordinaires peuvent
aussi présider la critique. Des critères de jeunes (loups ?)
dans la tourmente médiatico-politique.
Travailler, travailler, travailler, ne peut soi-disant que mener à cette réflexion agencée selon un plan prédéterminé. Travailler, mais à partir des empêcheurs de penser/tancer en rond. Avec l’habitude viendrait la méthode, a priori.
Mais chacun sécrète sa coquille, résistante, évoluée, circonvoluée. On a son crâne dur sauf fontanelle tardivement formée.
Mais que dire de la rencontre des grands esprits, portés comme il se doit, comme il le faut, comme il est inévitable, par la vague à surfer que le passé récent nous donne. Récent, s’entend. Pas d’interdit à cumuler la sagesse millénaire. La sagesse des coraux. Qui se défont comme fidèles sentinelles dès qu’une trop grande variation de température les oblitère. Donc respect et révérence. Quoi qu’on en dise par ailleurs. Quoiqu’on en dise par ailleurs.
Car si la vie est longue pour nous, en moyenne, elle le fut aussi pour pas mal de penseurs attitrés du passé. Ferrailler avec eux, précurseurs de la modernité, permet de mouiller le pinceau sec de leurs pensées, de le récupérer en quelque sorte, pour un usage plus grossier, plus commode pour dégrossir la (les) tâche(s). Plus de vérité foncière. Plus de joie durable. Plus de victoires faciles. Un soubresaut de pacification préalable, d’arrangement précoce.
Certes on roule sur des rails déjà-là, on n’innove que par suite. Certes on copie les plans et on les applique. On fait œuvre d’érudition si on va dans les longueurs quasi schubertiennes, dans les notes en bas de page et les éditions rares.
On porte le fer et le heaume. Alourdis par l’armure, on est gêné aux entournures, on doit pallier la pesanteur par des efforts quelquefois surhumains, on titube au début, on s’écroule à la fin (si on n’a plus la force de terminer l’opus). Mais on capitalise, on évite les critiques fondées, forts de ces certitudes (contestables) qui cuirassent notre thorax, protègent nos articulations.
C’est une reproduction aurait dit Bourdieu. Quoique. Un anti-athéisme pour Michel Onfray. Et encore. J’ai lu ces œuvres dont je me permets de préjuger, à travers des digests pas très approfondis.
Que de cet éphéméride naisse une pensée durable, est aussi hasardeux que de dire qu’une hirondelle fait printemps, été et automne.
Nous sommes à la merci des idées reçues, étouffés par les œillères qui nous empêchent de brouter l’herbe tendre, nous contentant donc du bois pourri… que de bêtises à ne pas écrire, dans la prudence et l’incroyance.
Je me repens immédiatement de mes folies inaugurées par cet écrit sans dimension X. Que de sottise m’habite encore, quel impénétrable fouillis végétal que ma friche à essarter méthodiquement...
Et à semer dans la foulée. Derechef dorénavant.
Travailler, travailler, travailler, ne peut soi-disant que mener à cette réflexion agencée selon un plan prédéterminé. Travailler, mais à partir des empêcheurs de penser/tancer en rond. Avec l’habitude viendrait la méthode, a priori.
Mais chacun sécrète sa coquille, résistante, évoluée, circonvoluée. On a son crâne dur sauf fontanelle tardivement formée.
Mais que dire de la rencontre des grands esprits, portés comme il se doit, comme il le faut, comme il est inévitable, par la vague à surfer que le passé récent nous donne. Récent, s’entend. Pas d’interdit à cumuler la sagesse millénaire. La sagesse des coraux. Qui se défont comme fidèles sentinelles dès qu’une trop grande variation de température les oblitère. Donc respect et révérence. Quoi qu’on en dise par ailleurs. Quoiqu’on en dise par ailleurs.
Car si la vie est longue pour nous, en moyenne, elle le fut aussi pour pas mal de penseurs attitrés du passé. Ferrailler avec eux, précurseurs de la modernité, permet de mouiller le pinceau sec de leurs pensées, de le récupérer en quelque sorte, pour un usage plus grossier, plus commode pour dégrossir la (les) tâche(s). Plus de vérité foncière. Plus de joie durable. Plus de victoires faciles. Un soubresaut de pacification préalable, d’arrangement précoce.
Certes on roule sur des rails déjà-là, on n’innove que par suite. Certes on copie les plans et on les applique. On fait œuvre d’érudition si on va dans les longueurs quasi schubertiennes, dans les notes en bas de page et les éditions rares.
On porte le fer et le heaume. Alourdis par l’armure, on est gêné aux entournures, on doit pallier la pesanteur par des efforts quelquefois surhumains, on titube au début, on s’écroule à la fin (si on n’a plus la force de terminer l’opus). Mais on capitalise, on évite les critiques fondées, forts de ces certitudes (contestables) qui cuirassent notre thorax, protègent nos articulations.
C’est une reproduction aurait dit Bourdieu. Quoique. Un anti-athéisme pour Michel Onfray. Et encore. J’ai lu ces œuvres dont je me permets de préjuger, à travers des digests pas très approfondis.
Que de cet éphéméride naisse une pensée durable, est aussi hasardeux que de dire qu’une hirondelle fait printemps, été et automne.
Nous sommes à la merci des idées reçues, étouffés par les œillères qui nous empêchent de brouter l’herbe tendre, nous contentant donc du bois pourri… que de bêtises à ne pas écrire, dans la prudence et l’incroyance.
Je me repens immédiatement de mes folies inaugurées par cet écrit sans dimension X. Que de sottise m’habite encore, quel impénétrable fouillis végétal que ma friche à essarter méthodiquement...
Et à semer dans la foulée. Derechef dorénavant.