"Un livre a-t-il jamais fini de dire toute la conviction de son auteur ?"
G. Bachelard, la Flamme d'une chandelle, p.2
Cette limite de l'amour qui me
désarçonne toujours...
un homme a donné libre cours
à son chant, un chant nouveau, un
chant prégnant
cahotant sur le sentier du vide
si tu pouvais ouvrir tous les livres
l'oie
vers le fossé infect de leurs plats de
lentilles
redonner espoir au temps passé à te
chercher
Toi, aux cheveux d'or
Toi, je te cherche sans jamais te trouver
un arbre à masque vert-de-pluie
sans fin ni but, en parapluie
comment donner au vide-grenier
de mes pensées
un surplis de sincérité
parapente de mes escales
dans le grand
soir d'un monde fini
caricature qui s'encarafe en un retour
vers les milliers
quand tous les parrains se repassent
(en boucle) le film secret de ma vie
à l'autre bout de l'infini
Derrière le Mur de leurs hontes
si tu reviens amie, si tu reviens
au centre de mes nuits :
je déchire ma carte
Ma carte du Parti
Je te le promets je te le jure
Car tu étais ma seule amie