je donnerais un empire pour que rien
n'empire
les animaux en voie de désagrégation
structure s'évanouissent doucement dans le lointain proche
et tous les fabricants de drogues par
vaccins interposés se pâment à l'idée d'en découdre
un homme est mort sur le pavé
comme une source vitale de sentiments
si blets
que tous les oripeaux de lumière
étamée
semblent iriser les photographismes de
l'oubli
un dard dans la peau pour toute
éternité
la sensation oblongue-oblique de tant
de charmeurs de serpents
une sorte de dictionnaire de rimes pour
l'infiniment grand
et toute les bibliothèques de Babel
dans le rift du vantail
je remise mon effroi dans les hymnes
bachiques
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et tous les battements de paupières
telluriques
sont des enfants gâtés à l'arbre de
tes mains
je donnerais volontiers
la moitié du passé
pour que plus rien n'empire
dans la prairie du monde
et dans le despotat indépendant de
l'Épire
mais casser le passé c'est atteindre
l'avenir
et il nous faut ruser avec le temps qui
fuit
et relire les plaisirs minuscules
de Philippe Delerm
pour construire des édicules
de véritables épidermes
sensibles à l'or noir de la nuit