Écrire, écrire, écrire, et si
c'était ça le but de la vie, écrire avec son ADN en le
reproduisant, écrire avec sa pollution nocturne en conduisant la
voiture, écrire par le dépôt qu'on laisse en liasse dans les WC,
laisser des choses derrière soi, donner sa vie et son temps à ces
occupations nécessaires et pourtant futiles, mais qui décrivent des
pans de vie, des bouts d'histoires dans le déroulement autrement
monocorde de nos 30000 jours.
Écrire.
Écrire.
Dire aux autres ses ennuis, ses peines et ses alibis, tracer des lignes rapidement tout en prenant le temps, ne plus tuer le temps mais plutôt l'habiter, l'amadouer, le forclore dans tout son folklore -inévitable assonance que je dé-pense - des minutes du tribunal qui dansent devant soi avant de se jeter à vos pieds en falotes évincées.
Ce que la vie peut avoir de triste, ce couteau énigmatique sur ma table (quel sera son destin de couteau) ou cette hirondelle qui fait son nid sous ma fenêtre, ce que la vie de ce côté a peut-être de plus beau, le retour permanent ou du moins récurrent de l'invincible joie, cette joie qu'on entend à tue-tête dans son jaillissement intérieur, une pulsion dirons-nous, une citerne qui tout un soudain déborderait (bubbling forth) et remplirait la pièce où le moi a l'habitude de résider, entre deux oliviers ou entre deux réservoirs. (C'est le devenir bipolaire du monde qui m'inquiète. Entre les sports divins et divinisés et les guerres fratricides, urbaines ou claquemurées.)
Écrire.
Dire aux autres ses ennuis, ses peines et ses alibis, tracer des lignes rapidement tout en prenant le temps, ne plus tuer le temps mais plutôt l'habiter, l'amadouer, le forclore dans tout son folklore -inévitable assonance que je dé-pense - des minutes du tribunal qui dansent devant soi avant de se jeter à vos pieds en falotes évincées.
Ce que la vie peut avoir de triste, ce couteau énigmatique sur ma table (quel sera son destin de couteau) ou cette hirondelle qui fait son nid sous ma fenêtre, ce que la vie de ce côté a peut-être de plus beau, le retour permanent ou du moins récurrent de l'invincible joie, cette joie qu'on entend à tue-tête dans son jaillissement intérieur, une pulsion dirons-nous, une citerne qui tout un soudain déborderait (bubbling forth) et remplirait la pièce où le moi a l'habitude de résider, entre deux oliviers ou entre deux réservoirs. (C'est le devenir bipolaire du monde qui m'inquiète. Entre les sports divins et divinisés et les guerres fratricides, urbaines ou claquemurées.)
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