Comme un reflet penché sur le rivage
du monde, il y a l’insoumise qui nargue les nuages, il y a
l’intruse et la reine volage, et nous sommes arrimés à nos
simplicités…
Le moteur tourne mais à vide, et nous pataugeons
plus qu’autre chose dans le vitrail marécageux de nos regards.
L’orme de l’amour est atteint d’une maladie rare et d’une
épidémie mortelle, il s’étiole en gémissements contenus, en
grincements de tronc noueux et en écartèlements de silences
ajourés.
Les feuilles sont-elles encore vivantes qui bruissent d’un
dam et d’une souplesse feinte.
Les fruits sont gangrenés de cet
ego qui fuit à l’approche du vent.
Je suis tétanisé, et
l’armoire est fermée.
Elle recycle le tronc, avec des palissandres
qui jouent, tendres clepsydres, à meubler l’infini de nos vertes
allées et venues.
Aller retour sirotés dans les gares
sans visage, revenus bien tassés dans l’ensouple des tisserands,
navette et aussi pour l’aéroport, comme une robe tissée à
travers le temps et l’espace pour décider le monde.
Un subit
entendement récite nos pouvoirs de poussières et nous sommes
escaladés par le déclin des graves.
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