samedi 3 décembre 2016

A la recherche de l'arche perdue...



"Je n'oserai jamais prétendre que je possède la vérité. (...) Personne ne peut par ses propres lumières atteindre la vérité ; ce n'est que pierre à pierre, avec le concours de tous."
- Léon Tolstoï - LA GUERRE ET LA PAIX



Cette implacable (et devineresse ?) incomplétude, elle se traduit par mon sentiment de creuser les entrailles de mon disque dur, sur cet ordinateur qui se cabre sous mes doigts, sans jamais trouver une fin, une fin heureuse, une conclusion ou un conclure qui ne soient pas temporaires, exigus, mesquins, rétro- ou introspectifs.

S’il suffisait de prendre un café, un morceau de sucre et un verre d’eau dans un lieu improbable ou habituel pour, tout un soudain, se mettre à bien écrire, à peindre, à dépeindre, à bruire ou à ronronner comme un moteur de voiture racée, élégante, sportive, raffinée presque, ça se saurait ; ça ferait des émules. 

Il y aurait des milliards de blogueurs, des milliards de scribouillards et/ou écrivains, des milliards de journaleux et/ou journalistes, des milliards de pasticheurs de la nature et/ou de poètes créateurs de la vraie ville. Celle qui a de solides fondations.

Le dépassement du quotidien, de l’impossible quotidien, dans un thé au citron, ou au jasmin, ou un thé rouge comme teinté du sang des âmes mortes au pied de l’autel. (Pour quoi ?)

Non, ça se saurait. 

Donc. 

Avec. 

Si. Comme si. 

Une épée dans l’eau. 

Un cygne empaillé.

Ce soir. 

A jamais.




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