"Like any dealer he was watching for the card
that is so high and wild
he'll never need to deal another
(...)
And then taking from his wallet
an old schedule of trains
he'll say I told you when I came I was a stranger
I told you when I came I was a stranger"
Léonard Cohen, The Stranger Song
Le jeu de mots m'est souvent facile,
comme si le ludion mental pouvait remplacer, chez Lacan version
supermarché ou supérette, la vraie pensée.
Celle qui génère.
Celle qui génère.
Le sentiment d’une boiserie dans la vieille
maison de mon enfance.
Le pourtour évasé du sourire des choses.
Le pourtour évasé du sourire des choses.
Je prends souvent conscience de ma petitesse, de mon
trublion intérieur, qui m’injecte des suggestions
didactico-drôlasses, par autant de canaux qu’une radio libre dans
la bande passante.
Et quelle passante patiente dans la rue qui chante !
(...)
Adieu les armes simplissimes et les motus carrés.
Mon
orbe est cent villes et mon monde est poterne.
(...)
Mes ratiers sont sur
pied et le fourrier en chef aussi.
Il prépare dans l’ombre un coup
dur et une rude besogne le tient attelé à sa maçonnerie
d’hyménoptère hypnotiseur.
Solitaire.
Dans la famille des guêpes,
je demande la maçonne.
Un rien de soupçonneux arrivisme lui (me)
donne envie de dégainer plus vite que tout le monde.
Comme Lucky
dans Beckett (En attendant Godot) il reste attaché à son ombre, à son nombre, à son
nom.
J’ai de la chance me dis-je parfois, car j’ai tiré la "carte qui est
si délirante" comme dans la chanson de Léonard Cohen, qu’elle vaut toutes les autres et bien plus que cela.
Et que je n'aurai donc plus jamais besoin d'une autre...
Sauf si...
Et que je n'aurai donc plus jamais besoin d'une autre...
Sauf si...