"Je suis le proscrit qui se voile,
Qui songe, et chante, loin du bruit,
Avec la chouette et l'étoile
La sombre chanson de la nuit. (...)
Oui, mon malheur irréparable,
C'est de pendre aux deux éléments,
C'est d'avoir en moi, misérable,
De la fange et des firmaments !"
Oui, mon malheur irréparable,
C'est de pendre aux deux éléments,
C'est d'avoir en moi, misérable,
De la fange et des firmaments !"
V. Hugo, A celle qui est voilée
Les Contemplations.
"The end of all things has drawn close."
"La fin de toutes choses s’est
approchée."
1 Peter 4:7, NWT
Comme un sourire dépasse le visage des choses.
Un rictus flaccide empreint d’une pincée d’amertume saumâtre.
Un rictus flaccide empreint d’une pincée d’amertume saumâtre.
D’un souci laiteux, cotonneux, sans aucune
finesse finalement.
Sans pardon.
Sans pardon.
Les aubes méritantes sont des arêtes dans ma
vie.
Et ainsi vint la fin.
Pas de mots pas de cris.
Un chuchotis
peut-être, une ridule dans l’été calme, étale, sans fin.
Mer
d’huile et de tournesols fatigués.
Un jeu gratis et on se barbe sans retour
à la case donjon.
Vérité prisonnière.
Vérité prisonnière.
Vaste blague à tabac qui circonscrit le mensonge avec
une contiguïté certaine.
Comme une sorte d’affinité et de copinage sans maniérisme pérenne.
Comme une sorte d’affinité et de copinage sans maniérisme pérenne.
La mer, je l’ai vue à l’instant,
véritable et têtue, comme les faits.
Elle danse et chante le monde avec une
manière de slogan envahissant, sourd, presque aveugle.
Une rare
trace de pattes palmées parsème le littoral déserté par le populo
frileux.
Une rime sans finalité, seule à résonner avec son image,
avec elle-même.
Comme si elle était célibataire.
Un soupçon de beauté sur ses jambes dénudées.
Une espèce de reste de charme sans faveur
qui était, c’est visible, l’apanage courroucé de la jeunesse.
Je
suis dans l’entre-trois.
Entre les troncs nerveux, la cime de
l’arbre.
Et l’espace instantané de l’interstitiel.
L’amie
qui versait la beauté au compte de la flatterie caressante.
Une
sibylline noirceur, un monstre sans tête ni corps, une sorte de
baobab de la Contrescarpe.
Pourquoi nul peut-être, en tout cas pas
moi, capable de saisir les profondeurs sans fond de ses errements.
Faut-il boire un tonneau entier de bon vin pour oublier le non-sens apparent de la vie.
De la vie tout court, toute crue.
Je sais que je vais
faire hausser les épaules de certains croyants,
Mais regardez autour de vous : tous ces insectes, tous ces animaux, toutes ces plantes qui hurlent leur douleur et leur fin qui approche.
La vie leur est ôtée comme un linceul souillé.
Mais regardez autour de vous : tous ces insectes, tous ces animaux, toutes ces plantes qui hurlent leur douleur et leur fin qui approche.
La vie leur est ôtée comme un linceul souillé.
On a volé le journal ce matin.
Les
nouvelles sont prises dans le magma miteux des mythes.
Les nouvelles
coûtent un euro.
Je suis les bras ballants dans l’incertitude
d’une certaine certitude.
Les non-dits sont appariés, et les mots
s’accouplent en public, sans la moindre miette de vergogne.
Les
concaténés sont impudiques.
Je zèbre mon regard d’obliques
propensions.
Le reggae danse dans l’homer de ton transport.
Il faut calquer ma vie sur la celtitude.
Il faut calquer ma vie sur la celtitude.
Je ne suis pas savant, sais-tu, je tente seulement de m'envoler avec les pennes des autres, volatiles, pour prendre un semblant d’essor, une ascendance au-delà le néant.
Qui me permette de voir mes peines sous un autre jour.
Un regard extérieur, comme on dit.
Un regard d'aigle, et/ou de rat-taupier, de la fange et du firmament...
Offrande balancée.
Qui me permette de voir mes peines sous un autre jour.
Un regard extérieur, comme on dit.
Un regard d'aigle, et/ou de rat-taupier, de la fange et du firmament...
Offrande balancée.
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