Mes propos sont assaisonnés de cette
mauvaise épice qu'est la vie privée.
Ce n'est pas une fausse
monnaie, n'est-ce-pas, mais une sorte de façade malgré tout. Un
« rendering », une interprétation.
Nous sommes les
esclaves de nos visages, nous autres les humains.
Les yeux et leurs
alentours sont nos principaux inspirateurs ; alors
qu'objectivement nous répondons à l'odeur, à la taille, à ce
corps tout entier qui nous subjugue et nous effraie, parfois.
Nous
avons besoin d'une image partielle, l'une des seules que nous ne couvrons
guère, dans notre civilisation, pour nous rassurer sur nos
intentions, notre « complexité complice », notre devenir
presque.
Que veux-je dire.
Je n'ai pas de mots propres dans ce
cadre différent d'où je t'écris aujourd'hui, les propos sont donc cassés, je parle comme un
mareyeur, je me sens même transpercé par l'heure et par le billet
doux qui règnent ici.
Les gourmettes sont rangées, les gourmes sont
casées, impétigos aux visages, d'amours la trace anticipée, qui nous narrent leur
greffe plus ou moins heureuse sur l'inconscient.
L'inconscient, quel inconstant... un instant d'éternité dans notre présent. A force de volonté.
Et de structure épicée... d'une aube assassinée.
Et de structure épicée... d'une aube assassinée.
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