"Et qu'on n'écoute même pas ce que ses pauv'mains racontent"
J. Brel, Ces gens-là
L’astre tremblant
de tes mains maman
Me donne le courage d’aller au-delà des étangs
Le regard las et blasé s’allume en toi
Comme un hymne rejoué à chaque pas
Sur la cuisinière mijotent tes excellents mets
Un grand et succulent faisan
Et dans le parisien retour de l’amant
Il y a comme un obscur et douloureux regret
Rives qui bordent le temps passé
Ou îlot embrumé du présent
Vous me faites pour toujours contempler
Le passage orné de l’intermittent
Tout vibre et tout dure dans l’azur
Tout stigmate se transforme en sculpture
Et dans ton sourire doux désarmant
Je revois le défunt et noir printemps
Il y a dans la scansion des mains
Comme un langage sacré et restreint
Et par à travers la plaine immense
Les mots se parent d’une autre danse
Les codes se marient à la vie
D’un tout soudain j’ai compris
Le temple paré de pierres enchâssées
Dans l’arme blanche à respirer
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