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Les autres ne sont pas notre enfer parce qu'ils sont les autres ; ils créent notre enfer lorsqu'ils n'acceptent pas d'entrer en relation avec nous. Albert Jacquard.
Non, tu n'es pas mon frère, qui crois me connaître. (...) Je ne bougerai plus et le matin se changera en soir, l'airain du ciel résonnera comme une écumoire dans un charivari.
Les dents sont trop usées pour parler vérité. A force de salissures toi qui es bien placée, survivras-tu mieux à l'orage qui glapira sur le loin ?
Non, ne peux y croire : comme l'herbe fauchée tu étincelles de rosées éphémères. Comme l'arbrisseau d'un coup cassé te voici t'efforçant de paraître aussi belle qu'avant. Mais la stature est perdue.
Tes fleurs antan d'ornement sont là, flétries, comme pour misère combler... Ta tige est froide au vent d'été et elle ne remue plus sinon sous les souliers des gamins qui t'écrasent...
L'escargot te conquiert. La limace t'englue. La limace m'enchante...