mardi 2 mai 2017

Les papillons et le scolopendre.





Il est nécessaire de croire, sinon on s’entasserait vite dans les wagons plombés par l’ennui de la fausse joie des quotidiennetés.

A moins qu'on ne soit déporté sur la gauche par un fort tirant d'eau...

Que faire, que vais-je faire pour ne pas devenir le perdant ou le titulaire du délire ambiant ? 

Tu seras écrivain, dit la voix à Balzac. 

Moi, rien ne me parle, même pas le ventre fécondé de mes désirs. 

A moins que.

Je suis seulement plaqué or, car le silence… 

Car je ne suis pas (encore ?) le métal noble massif, un rien m’égratignait il y a peu encore.

Un métal en transmutation alchimique ?

Il reste cette apparence de brillance qui passe à l’usage. 

Mon entrain s’use, je ne fais pas fureur, sinon l’espace de temps d’un long feu. 

Quoique je pense, que je fasse, je reste un sou élimé au fond d’une poche reprisée. 

Pas même la valeur d'une drache perdue : rien qu’un semblant, une valence.

Ou alors une valeur linguistique, par opposition de phonèmes intérieurs...

Toute une grammaire interne de scolopendre ??

A moins que je ne sois le pape des escargots, comme disait l'écrivain régionaliste bourguignon Henri Vincenot...








Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire