mardi 3 juillet 2018

Dans la peau d'un desperado... inoffensif.







C’est une via dolorosa
Appassionata

Je perds mon temps dans les dédales de tant de labyrinthes
Que je pense à abandonner
A vouer ma vie à Bandon

Pour en finir avec le rire
Qui est comme des épines sous une marmite

Et je parle comme à travers la ville
Une ciboulette de printemps
Dans un rouleau de néant

Je pensionne mes chats comme si c’étaient des soldats

Et tout est à reprendre
Le plan est remanié
Tour d'horizon dans le Luberon © M. M.
Le déroulement doit changer pour de bon
Le panoramique 
De la panique

Et c’est camino doloroso
Desperado


Comme un livre qu’on referme
Avant d’avoir fini
Pour toujours

On n’en connaîtra pas la fin
Car on n'a plus envie de le parcourir
A la recherche d'un dessein
Ou d'un souvenir

Perdu
En chemin


dimanche 12 novembre 2006 - mardi 3 juillet 2018