C’est une via dolorosa
Appassionata
Je perds mon temps dans les dédales de
tant de labyrinthes
Que je pense à abandonner
A vouer ma vie à Bandon
Pour en finir avec le rire
Qui est comme des épines sous une
marmite
Et je parle comme à travers la ville
Une ciboulette de printemps
Dans un rouleau de néant
Je pensionne mes chats comme si
c’étaient des soldats
Et tout est à reprendre
Le plan est remanié
Tour d'horizon dans le Luberon © M. M. |
Le déroulement doit changer pour de
bon
Le panoramique
De la panique
Et c’est camino doloroso
Desperado
Comme un livre qu’on referme
Avant d’avoir fini
Pour toujours
On n’en connaîtra pas la fin
Car on n'a plus envie de le parcourir
A la recherche d'un dessein
Ou d'un souvenir
Perdu
En chemin
dimanche 12 novembre 2006 - mardi 3 juillet 2018