Comment peut-on faire croire qu'en vendant des armes on apportera la paix ?
- Roland Poupon, internaute.
Mise à feu automatique
de toutes les forêts aquatiques des
chevelures d’anges et des coiffures de titans
dans le bourbier de nos naissances un
regard nous transcende
c’est le devenir de tout un chacun
mise à feu par aube interposée
dernière manière de danser sur les
vaguelettes de l’hamour
enamourés que nous sommes à l’humour
sans vergogne
à l’âtre de nos cœurs, à
l’hormone sauvageonne
et nous allons portés par des courants
sans fond, des vides sans fin, des rumeurs blondes
enseignés à la révolte, écartelés
de l’hôte qui nous dévore tranquille
comme porte-drapeaux de l’inconnu du
pays des insus
du pays des mort-nés et du pays des
blés
de l’épeautre et des apologues,
de la mitraille du monde
La mort cerne la vie comme l'arbre est cerné dans son intérieur même © 6/2018 M.M. à Montpellier. |
car au fond, ce qui se joue en chacun,
c’est le petit bruit de la monnaie au fond d’une poche
ou sur le zinc
mise à feu et à sang
cent et mille
mille et cent
détruits comme des varlopes détruisent
l’aspérité
et nous dans tous les états écartelés
transfrontaliers de l’inconnu du pays
des insus
comme dribblés de lumière
auréolés d’instinct
nous mourrons de nos morts violentes et assassines
bariolés de ce sang pour sang
celles dont la mise à feu serait
automatique
qui seraient capables de tuer dans les
angles et derrière les murs
l'arme capable de transformer
l’anoure
et nous...
comme dribblés de poussière et de
vaine gloriole
enseignés à mourir
dans les doux souvenirs…
d'un monde inabouti.
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