jeudi 26 janvier 2017

Mal d'Aurore...






Les lueurs de Maldoror m'éblouissent encore, mon cerveau en surcharge (pondérale) de cellules gliales, se met à trembloter comme le crépuscule pour le prophète Isaïe. 

Ainsi je parachève ma glissade îlienne, je termine en impasse dans une mansarde de verdure mes humbles récriminations de membre jugé indigne du commun des mortels, de la piétaille des humains, et même de toute soldatesque. 

Je fais des mots croisés, pour une Jérimadeth apostate.

Soir. (...)

Je me sens à la fois libre et esclave, éther et plumbum metallicum, comme une flamme qui vacille, qui brille, mais dans la faiblesse, l'irrecevable et insoutenable faiblesse, sorte de part cachée, icebergienne, du handicap des ans qui s'entassent. 

Chaleur et froid me travaillent et m'émiettent à la fois, 
je panse comme on le fait en bon palefrenier, 
mais je flambe, inexorablement, comme une braise se détache mollement d'une bûche en feu et vient révéler son cœur entre les chenets. 

Je choppe à moi-même, je brumasse et m'effiloche, aheurté par la violence sourde et subreptice, qui se glisse dans les intervalles, les interstices de ce maudit instrument qu'est l'accordéon. 


Avec ses flonflons.



(...)

L'aquarium des merveilles se refera demain.




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