jeudi 5 janvier 2017

D'où viens-tu ? Où vas-tu ?






Ce dernier week-end a été bon. 

Voilà qui explique ma faconde. 

Un rien de parution et un peu de sésame ; comme il est craint le Vrai, comme on aime le Beau ! 

Alors nous bricolons une théorie, nous sommes adeptes d’une culture de pauvres, nous blessons l’amitié de la vérité avec le canif de nos yeux esthètes et batailleurs. Avec le sentiment éduqué par la vie occidentale.

Nos recrues sont décentes, et le casting ne fait pas froid dans le dos, ni aux yeux, habitués du clair et de l'obscur.

Pour une circumnavigation intellectuelle et physique...
Rivière de diamants minuscules, de « drops of beauty », nous enfilons les perles de nos circumnavigations au risque de passer pour réellement stériles. 

Notre hachoir est trouble, notre viande avariée, et pour toute poêle à frire nous avons l’historiette. 

Nous ne superposons pas une carte grandeur nature à nos natures mortes et à notre redondance cadavérique (?)

Tout se complaît dans nos sourires, et l’absolu aussi est annexé à nos désirs. 

Comme s’il jouxtait notre cortex pré-frontal, comme s’il dormait à l’unisson de nos rots benêts en mal de devinettes. 

D’où tu viens, renégat, d’où tu viens. D'un pays sans frontières, d'un exil sans retour...

Les places assises sont rares pour l’immortalité, et on offre un pâle reflet des élections « célestes ». 

Comme si nous allions par le monde étouffés, partants d’une autre caravelle, porteurs d’un signe nonpareil. 

Avec le sifflet de nos bouges et le flûteau de nos regards, nous essayons (en vain) de scruter l’infini. 

Dans le boudoir de notre argent, il y a le dais et l’alcôve de velours qui pendent nos regrets. 

Ad vitam aeternam ? Ad libitum, ad nauseam, semblent répondre les nuées chargées de futures moissons.




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