Ce dernier week-end a été bon.
Voilà qui
explique ma faconde.
Un rien de parution et un peu de sésame ;
comme il est craint le Vrai, comme on aime le Beau !
Alors nous
bricolons une théorie, nous sommes adeptes d’une culture de
pauvres, nous blessons l’amitié de la vérité avec le canif de
nos yeux esthètes et batailleurs. Avec le sentiment éduqué par la vie occidentale.
Nos recrues sont décentes, et le
casting ne fait pas froid dans le dos, ni aux yeux, habitués du clair et de l'obscur.
Pour une circumnavigation intellectuelle et physique... |
Notre
hachoir est trouble, notre viande avariée, et pour toute poêle à
frire nous avons l’historiette.
Nous ne superposons pas une carte
grandeur nature à nos natures mortes et à notre redondance
cadavérique (?)
Tout se complaît dans nos sourires, et l’absolu
aussi est annexé à nos désirs.
Comme s’il jouxtait notre cortex
pré-frontal, comme s’il dormait à l’unisson de nos rots benêts
en mal de devinettes.
D’où tu viens, renégat, d’où tu viens. D'un pays sans frontières, d'un exil sans retour...
Les places assises sont rares pour l’immortalité, et on offre
un pâle reflet des élections « célestes ».
Comme si
nous allions par le monde étouffés, partants d’une autre
caravelle, porteurs d’un signe nonpareil.
Avec le sifflet de nos
bouges et le flûteau de nos regards, nous essayons (en vain) de
scruter l’infini.
Dans le boudoir de notre argent, il y a le dais
et l’alcôve de velours qui pendent nos regrets.
Ad vitam
aeternam ? Ad libitum, ad nauseam, semblent répondre les nuées chargées de futures moissons.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire