vendredi 20 janvier 2017

Fumigation...





Dans la soif et le sang, dans la sueur et le frais, la douceur et la rigueur quasi climatériques, sources d'aurores australes et de cyclones organisateurs, rassembleurs, pleureurs de lumière, dans la sécheresse et l'aride de nos désertitudes ou de nos dé-certitudes, dans le foisonnement tropical de nos sentiments contraires, malhabiles, dans le plan et dans le chaos, penser à l'Art, et tenter de lui donner cette touche personnelle que je regrette toujours autant, ne sachant atteindre, cueillir et transmettre cet à-soi qui signe et dédicace un morceau, sorte de bravade plutôt que bravoure, essai transformé par une volonté tenace, têtue, sagace, en un Pont suprême, un Absolu à portée de voix, qu'il m'aurait semblé parfois pouvoir héler, comme ça, sans désinvolture aucune, loin de là, mais avec un possible comme titre de propriété, comme agencement interne, infrason pénétrant, efficace pour l'ébranlement de murs ou de remparts d'une Jéricho symbolique. 




Chine, Vallée du Fleuve Jaune.

Comme une fumigation dans l'esprit détraqué d'une locataire gâteuse, comme un soupir libérateur de tension, l'apparence d'un spectre sur un tableau noir, apparence laiteuse, vaporeuse, inégalable.




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire