Limes antique frontière qui me désarçonne souvent
un homme a donné libre cours à son
chant
cahotant sur le sentier du vide comme
un ormeau
dans un futur simple
Horloge conservée pieusement dans la Cité Interdite |
si tu pouvais conduire tous les
conducteurs ivres
vers le fossé de ta lentille
redonner espoir au temps passé à te
chercher
sans te trouver
un arbre à masques de verdure
un parapluie sans fin ni but
ô simplement poser sur tes joues un
baiser
digne émissaire
de mes tripes
ambassadeur
double mystère
à ne pas dépasser
comment donner au vide-grimaces
un surplus de sincérité
parapente de mes escales dans le grand
voir du monde fini
caricature qui s'escagasse en un retour
vers le milieu
quand tous les parrains se repassent en
boucle le
vrai film de ma vie
à l'autre bout de l'infini
si tu reviens au centre je déchire ma
carte
de membre du Parti des abstentionnistes
dans les caniveaux sombres de la rue
Roze
une feuille encore vivante remue
et nous donne un plaisir pluviôse
où rime ma sottise
et où s'écartent
toutes les
déconvenues
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire