Sur le chemin humide de la beauté
cachée
Sur les fanions primés de la course effrénée
Dans les étoiles d’un monde où
l’amour n’a pas d'prix
Face aux lumières fanées d’un
autel vert-de-gris
Aux anses impensées d’un drôle de parapet
Avec l’aube pour cachet et la
moire pour souci
Rien ne semble parfait :
pourtant tout est fin prêt
Sur la courbure d’une douce
mélodie
Quand on sait débarquer aux rades
inconnues
Sous le soleil aux dards imprévus
Quand l’ombre croît tel un grand
oiseau gris
Se posant sur le sol, à côté du
ruisseau
Compulsion de faconde vers le haut
De nos rires, primevères indociles
Aux caresses du zéphyr
A l’angle de l’hiver
Nîmes, Jardins de la Fontaine, © M.M. |
Quand rugit le silence
Et qu’entrent dans sa danse
Les insectes graciles
Chassant le triste sire
De leurs ailes de bourdons
Comme bourdonne l’eau qui sourd
En traçant son sillon
Un sillon de fraîcheur
Sur le fond des vallées
Déjà loin le dégel
Et le fracas des glaces
Qui tombent en se brisant
En milliers d’étincelles
La sente semble meurtrie
Qui respire comme une brasse
La sortie de la nuit
Les oisons vont bientôt
Entamer leurs sanglots
Et plus fort dans le ciel
Vont perler les nuées
Qui ourleront de miel
L’échafaud fracassé
De l'aube assassinée
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