"Au fond, c'est une jouissance que d'attendre l'épouvante" - Henrik Ibsen, Maison de poupée
Une douceur de sangle douleur d’exsangue je pense à toi et toi
dans la rue je danse
comme une toupie je tourne je vire je volte
si le souvenir me hante l’art me crotte
rien n’est pareil à ce demain
où s’élèveront les hautes mains de
nos désirs où pleureront les délires
effarants quand tous nous renaîtrons comme des
anges dans l’armistice de nos tendres
gaffeurs nés nous plaisons aux tardigrades
Ibsen l’avait dit
et redit mais nous n’avons pas
écouté
LA GUERRE EST VENUE TOUTE SEULE
COMME UNE GRANDE nous n’avons pas
été vigilants
et la revue des mondes dépecés nous a raconté le café Balmoral
nous sommes des sous-hommes
tous autant que nous sommes le
message est passé mais nous sommes restés
et alors
LE MONDE ENTIER NOUS A DECORES DE
CIMETIERES
Voltaire et Montesquieu
et aussi Lacordaire
des apôtres nous vers nus comme des sous neufs
nous trempons notre plume dans
le nectar des brumes et nous nous heurtons aux
difficiles retrouvailles avec le bœuf musqué
et l’aigle blessé
nous pour d’autres semailles et
d’autres hivers dans la plaie ouverte de nos
enfermements
NOUS SOMMES PERDUS
0 SOUVIENS-NOUS ET RAMENE NOUS A TON BERCAIL PRECEDENT
0 SOUVIENS-NOUS ET RAMENE NOUS A TON BERCAIL PRECEDENT
Passage à Tabernas
et haut de hurlevent
et haut de hurlevent
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