En écoutant les chansons de Léo Ferré
A charge pour toi d’ouvrir les
valises de tes yeux
De me décrire les pleurs qui les
gonflent
Dans le sombre lit de tes aïeux
Dans le plumard où tes mains ronflent
Comme il est tard tu vois le train de
23 heures
Passé comme se doit dans le sens de la
peur
Tu parles sans rien dire et tu dis sans
parler
Comme Léo le brave est une pure eupatoire
Ce poète survivant dans ses mots qui ex-istent
Comme lui soudain je me sens anarchiste
J’ai envie de crier et j’ai envie de
croire
A la force du vent à l’amorce de
sang
- Qui prédit l’infini retrouve ses
amis
Sans pouvoir les serrer tout à fait contre lui
Avec ses bras coupés et ses dorénavant -
Tu restes phénomène dans l’aube
accoutumée
Tu pleures sans sourciller et tu
dépenses ta vie
Fleurer le temps dans un cri souvenir sous pli
Comme le vide-ornières du pré contrecarré
Que tu nous as construit.
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