Le maximum de confort de lecture
pour un minimum d’effort de
compréhension
c’est la route que j’emprunte
quand je déchiffre la vie
comme si je dribblais
l’incurable
et je parle je parle comme un
enfant de larme
je descends sur ta joue
pour un départ brisant
après la griserie de manille
le mûrissement lent dans mes
chais
se passera de tes pourritures
nobles
et je prête à chacun le crédit
de mes primes
comme si la déprime cassait la
routine
et je parie certain que mon
cheval gagnant
sera comme
un mistral dans la bouche de l’égout
tout se passe comme si nous
avions à revendre
les dernières pommes du vieux
tremble
tu mens comme si tu pouvais
respirer sans mentir
tu me protèges derrière le
roman de ma vie
la munificence de l’indécent
fait des ronds de fumée
des ondes de
polluants envahissent ma pensée
et je prévarique avec tes mots
comme un enfant du métro
un Gavroche attardé
un horla de sémiose
rien ne sert de pâtir quand on
fait dans l’abscisse
l’ordonnée n’est pas loin
qui décrit nos désirs
Le pseudo-mort a parlé l’as-tu
entendu
Tous ses mots alignés font une
faran-faribole
et je plagie ta vénusté de
faïence délicate
comme une tige de fleur sur l’eau
opaque
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