Un florilège de pensées m’envahit
Ceci n'est pas une feuille morte de Restinclières... |
Dans les sentes parfumées de l’oubli
Il y a cette allée qui descend vers le
Lez
Caillouteuse à souhait
Pleine de doux attraits
Et aucun de mes pas ne me pèse
Les fragrances sont aussi volatiles
Que la liberté qui se veut si tranquille
Au muguet de ces herbes folles
On suit le cours d’eau arboricole
Les lentisques des aïeux
Sont les aromates des dieux
C’est dimanche, les promeneurs
transis
Font de leur journée une aimable réussite
Et organisant au mieux leur fuite
Goûtent avec avidité le sein du
paradis
On rencontre les jouvenceaux
Gorgés d’amour
Heureux
Eux
Ont déjà fait le tour
De la beauté
Et de l'amour
Et de l'amour
Dans la couleur brisée des hymnes
d’hébétude
On perçoit comme une note, un trait
d’inquiétude
Soudain le cri perçant d’un rapace
nocturne
Fait le tour du château en sifflant
l’infortune
Les mots se laissent bercer au cerceau
des enfants
Un chien court en jappant
Et passe un oiseau blanc
Je trébuche intérieurement
Déjà l’heure de quitter
Cet Eden envoûtant
Ceci n'est pas non plus le château de Restinclières... |
Peupleraie habitée
De mille coquelicots
Qui poudraient dans le pré
Si haut
Le temps de dire adieu
A ses humbles quartiers
Le château
En haut lieu
Nous fait le joyeux cadeau
Enfin, ce n'est pas la crypte du château... |
Ses sentiers lumineux
Dans son jardin drapé
A la française
Nous invitent à la danse
La lenteur
Ethérée
Ethérée
Et l’aise
De cette moiteur
Cendrée
Cendrée
Nous rentrons épanouis
Débordants et comblés
Nous sommes presque endormis
La crypte s'est refermée
Voilà, c’est la nuit
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