J’aime la mésopotamie de tes seins
Et je languis de revoir ton demain
Comme il me tarde de revenir à toi
Ces lumières authentiques
d’autochtonie guerrière
Dans le monophonique désir : connaître ce qui est autre
Il y a toujours une mémorable première
Mon cœur trouble mes tempes sous le boisseau d’épeautre
J’aime la courbe sinueuse de ton
regard,
mon âme a pardonné l’outrage
mon âme a pardonné l’outrage
Des ans passés à te chercher, coupable en manque de lucidité
Si tu veux construire le partage
Je suis l'écoutille du firmament pourpré
Savant autiste et enfermé dans son
donjon
Le seul suintement des remparts me
gorge de regrets
Je m’immisce discrètement dans ton
passé
Je garnis les flûtes de Pan parmi les
joncs
Si je savais être cohérent, si mon
amour faisait décor
Je serais puissant comme un fils
d’homme
Je bâtirais une cathédrale et pas un château fort
Et le vent frais me porterait vers l’Économe
Alors je briserais les lames
J’inventerais un autre continent
Et nous serions sertis de charmes
Une forêt neuve dans un étang
Un cri de joie dans le présent
Un cri de joie dans le présent
J’aime la mésopotamie de tes seins
Mon cœur a souvenir des rimes d’autrefois
Et je languis de revoir ton demain
Comme il me tarde de revenir à toi...
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