mercredi 14 mars 2018

De la fin des mondes pourris



Il était une fois une planète bleue comme une oronge vraie
Habitée des mille feux de la civilisation avancée :
C'est-à-dire d'une multitude croissante de complexes militaro-industriels

Pour la poésie un mot pareil quelle aubaine !!!

Cette planète se trouvait menacée de plusieurs côtés
Elle devenait exsangue, elle suait sang et eau pour sa survie
Toujours remise en question toujours momentanée...

Pour la poésie une telle situation quelle veine !!!

Il aurait fallu opérer des changements réels profonds réfléchis médités
Concertés des changements réels profonds réfléchis concertés
Bien concertés bien médités

Pour la science du savoir gouverner quel progrès ç'aurait été !!!

Mais voilà on n'a pas voulu obtempérer à la plus simple des exigences
Celle de la justice, réelle fondée réfléchie raisonnable équitable pondérée
Et on a viré du côté d'une démocrature mondiale à coups de produits rajoutés à la nourriture !! 

Quelle chance pour les animaux qui eux bien entendu, n'y comprenaient rien !!!

Alors la planète au lieu d'être sauvée est devenue la proie d'aigrefins
Dictateurs de Sodome qui au lieu de tolérer les agneaux inoffensifs
Ont voulu leur apprendre à tout prix à sacrifier à l'Eros divinisé

Quelle chance pour les castrés, les impuissants, les phimosés !!!

Et ainsi se termina l'histoire si bien commencée d'une planète qui d'oronge vraie
Est devenue une amanite tue-mouches indigeste et pustuleuse

Pleine des scrofules de l'argent mal gagné
De l'argent trafiqué
Et des riches ligués contre la simple vérité


14 mars 2018
Hôtel le Petit Prince