lundi 13 mars 2017





Il est là, entier, comme un grand mystère au milieu de sa vie, comme un père qu'elle n'a jamais eu, comme un être voilé mais compatissant, attifé d'une force bienveillante qui irradierait jusqu'en son tréfonds. 

Dieu, Personne bien vivante au creux de son oreille, Dieu qui sauve et qui juge, drapé alors d'une froide et hautaine austérité ce me semble, au fond de la chapelle symbolique de sa vie. 




Plinthe de son intérieur, la croyance vient harmoniser le décor et accommoder les contraires. 

Rien n'est plus monolithique chez elle que sa foi, indivise, entière sans lui communiquer pour autant un zèle de fanatique. 

Elle est un peu comme Elsa Triolet, une « fanatique douce », pleine de l'assurance logique et vraie que communique la foi quand elle s'assoit sur un fondement, sur des raisons valables, quand elle s'est bâtie sur un raisonnement, sur la/une connaissance. 

Elle a ce que St Pierre dans ses lettres appelle « une foi ». 

Bancale parfois, mais assez robuste car nourrie à une même et unique source.




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