Il est là, entier, comme un grand
mystère au milieu de sa vie, comme un père qu'elle n'a jamais eu,
comme un être voilé mais compatissant, attifé d'une force
bienveillante qui irradierait jusqu'en son tréfonds.
Dieu, Personne
bien vivante au creux de son oreille, Dieu qui sauve et qui juge,
drapé alors d'une froide et hautaine austérité ce me semble, au
fond de la chapelle symbolique de sa vie.
Plinthe de son intérieur,
la croyance vient harmoniser le décor et accommoder les contraires.
Rien n'est plus monolithique chez elle que sa foi, indivise, entière
sans lui communiquer pour autant un zèle de fanatique.
Elle est un
peu comme Elsa Triolet, une « fanatique douce », pleine
de l'assurance logique et vraie que communique la foi quand elle
s'assoit sur un fondement, sur des raisons valables, quand elle s'est
bâtie sur un raisonnement, sur la/une connaissance.
Elle a ce que St
Pierre dans ses lettres appelle « une foi ».
Bancale
parfois, mais assez robuste car nourrie à une même et unique
source.
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