dimanche 26 mars 2017

Comme un passant... qui reste...





Je pense et je divague. 

Ce n’est pas là renouveler le mot, le monde du mot. 

C’est piétiner allègrement les galeries et les bandes-son (assez plates souvent) de Sa Majesté des Louches. 

Mauvaise pioche. 

Je pense donc je me dé-truis, je perds le sens secret, anagogique, de mes années passées, aussi bien que le vocable familier et la phrase bien née. 

Tous les dimanches je devrais écrire, passer mon après-midi à écrire. 

Ce serait un peu de fleurs séchées autour de mon gilet de sauvetage. 

Que de paroles vraies restent cachées en soi, qui demandent l’humidité de l’encre pour s’épanouir, grandir, se multiplier.




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