Dans l'art de la moliéresque tenure
Un orme pleure sur sa déconfiture
Fait semblant de croire en toi le ferme amant
Quand tu l'attends enfin au firmament
Il sculpture les baies bémols
Et transfère les banques Schmoll
Comme si demain apportait
Un seul souvenir épais et figé
Et les surlendemains habillés de saumure
Ou de déconvenues aux arbres de l'épure
Par-delà les nuées en un rythme chagrin
Je perdure un instant dans les bras du matin
Je perdure un instant dans les bras de l'azur
Habité de destin et consolé sans mesure
Car la farce tranquille qui me fait de grands signes
Dans l'armoire est rangée où on taille la vigne
Avec un outil vrai sorti comme une furie
Et le trait en dessin de la verte envie
Vers un courageux fief aussi blond que les blés
De la raison
Photo © Aline Maury
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