mardi 20 février 2018

A toi, mon (futur) amour...





"La géographie. Où la Seine se jetterait-elle si elle prenait sa source dans les pyrénées ?" Jean Tardieu.




Des primevères des primevères déprime vers
quoi de neuf sous le pont Octabeau coule le sandre sur les flocages
des sans-patrie

Mon amour est passée sous la ligne de flottaison
et je me noie dans ses yeux qui sont deux hameçons
pour mon âme sans parti

que reste le temps de la ville et que les jonquilles fleurissent
pour mon narcissisme désabusé et toutes les feuillaisons de la mort


© M.M.

je vais à vau-l’eau et je parle de mort comme un agonisant dans un vieux lit
ruinaison des horizons et par hasard d’apprenti sage




ô sublime pâleur de la vie dans ses instants suppliques
Rome est à deux pas

il me semble que le vent s’étrique comme un châlit qui vibre
je ne suis pas comme les autres, je vibre de façon indue et je pense comme un charlatan ou comme un vrai-faux poète ranci de France

Sertissure de bas étage comme un montage de toutes pièces
un homme se meurt à l’étang et je suis comme tétanisé d’avaries.

pour sûr rien ne vient colmater les brèches et ciseler l’absence
et je me cherche dans tes yeux tes seins ton abondance de matrie

je ne crois pas avoir trouvé le vent contraire, le vent contraint.

Syllabe de purin comme un crotale dans l’or comme un portail dehors

je pense et je bée…