vendredi 1 juillet 2016

...
Ce soir ou bien jamais,
Ce sieur couleur de jais
Parlait
Comme un robuste dans la pénéplaine
De ses vœux dépassés par la haine

Je parle au temps et participe à l’art
Comme un lézard 
             fait luire son soleil
Que repoussent les vitres porte-faix
Au pardessus de l’humble 
             dirimant bazar

A Istanbul j’ai bien cru me convertir
Dans une autre vie peut-être le devenir
Fraiera avec l’effroi
Et l’œil sombre beffroi
Aux patenôtres des apôtres
Clignera d’aise dans le déboire
De ce grand soir

... moment de mise au propre...
Ce soir ou bien jamais
M’ont dit les hommes du Biafra
Il faudra bien qu’on fiche la paix
À  ces malfrats

Attendre encore un jour encore une heure
Sans contrefait
Et parapluie de ton abstrait
Aimer encore les fournisseurs

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