© M.M. |
(Vous pouvez écouter la sonate en même temps sur Youtube ou Dailymotion pour une immersion dans la musique et le texte ensemble !!)
https://www.youtube.com/watch?v=SrcOcKYQX3c
https://www.dailymotion.com/video/x47cp12
Tous ces détails pour sérier le
problème ou trancher la question
une hymne une loi un retour d’ondes
totalement sombre comme sombre est le
bateau qui sombre
avec toi comme charrue et des barges pour les cheveux du lé
tous ce retable dans un coin d’église
avec le ciboire et le calice vidés jusqu’à la
lie
notre devenir soudé au poste à
souder (l'opinion)
ou bien brasé comme un souvenir sans nom
je piétine mes
mots avec l’ardeur d’un désespoir du peintre
comme si trotte-menu les mots comme
si chenus les vieux
éponge sur le tableau
ressort caché vie secrète
(...)
les abribus sont utiles à cacher ce
soleil maléfique devenu notre ennemi et dardant son art comme un cimeterre lancé à travers les parsecs
aube et terre et giclure de tes mains
qui croient et de tes pieds qui votent
sans doute un souci un seul viendra il viendra et hantera tes nuées ô toi soleil
damné les humaines ne t’adorent plus
les ventres se gonflent derrière le limes caracolant dans les sondages épigastriques et répondant au doux nom onirique de nitouche
les ventres se gonflent derrière le limes caracolant dans les sondages épigastriques et répondant au doux nom onirique de nitouche
je m’insurge contre la fin des
violences en matière de métrique je
vitupère seul contre un univers de viviers roses
de lauriers mauves de sépales jaunes je me perds dans la tziganie de nos rotondes dans le
souffle défait de nos arbres cachés au fond
jeu de l’ombre et de l’ambre comme un ciselé de gouttière
dans la gorge du héros
comme un transit de brèves feus nos ardents
et puis le service reprend comme un
truc à piéger nos couleurs ravagées, nos vouloirs à bandon
et le fer à dépasser les lenteurs à braver les
cravaches et commun à tous ce regard vide et froid dans la tombe d’un trésor
lame comme préfète et rame
comme parfaite
au grand soir des hongres cathares
dans l’hyménée des cœurs
et la variance des étraves
programmée
avec panache et ce restant de graminée
du sens qui fend le flot immense du troupeau
élagué